«MADISON APRIL ANDERS»

FEAT ASHLEY BENSON

(c) Coral Ballerina

(c) soft frenzy.

₪ Nom : Anders ₪ Prénom(s) : Madison April ₪ Âge : 19 ans ₪ Date de naissance : 1er Janvier 1992 ₪ Lieu de naissance : Charleston ₪ Métier ou Études : École de musique ₪ Statut(Célibataire, marié, ...) : célibataire

Dis-moi un peu qui tu-es.

C.A.R.A.C.T.E.R.E. : Mon caractère alors...lequel ? Il y a deux Madison. La première, c'est celle qui est populaire, celle qui est manipulatrice et moqueuse et qui ferait n'mporte quoi pour arriver à ses fins, vous voyez, la blondasse de base dans les romans qu'on lit toutes à dix ans. Celle qui vanne ceux qui ne sont pas "à sa hauteur", celle qui se soucie plus e savoir si elle va finir par se les payer, ces stilettos couleur chocolat, que de la faim dans le monde ou le pourcentage de personnes n'ayant pas accès à l'eau courante. Celle qui a tous les mecs à ses pieds et qui se fait un plaisir de les jeter en public. La bonne copine avec qui ont veut absolument manger ce midi. Et puis il y a l'autre. L'artiste en quelque sorte. La sensible, la rigolote. Celle qui passe des heures à composer sur son synthé. Celle qui préfère le bon vieux metal à tout ce qu'elle fait semblant d'aimer pour être, en façade, cette fameuse blondasse machiavélique. Celle qui a un coeur, celle qui réfléchis toute la nuit à ce qu'elle fait, ce qu'elle a dit, et qui a blessé untel ou untel. Je suis à la fois ces deux personnes là.

On a tous une histoire.

H.I.S.T.O.I.R.E. J'ai toujours tout fait en avance. A commencer par la naissance. 1er janvier à 00:01. Eh oui, j'ai pointé le bout de mon nez un mois trop tôt. A croire que c'est héréditaire...J'ai appris à parler, à marcher, à lire en avance aussi. Mais j'étais heureuse ! Ca oui, j'ai eu une enfance heureuse. Mes parents, ma grande soeur Ashley, ma cousine Elena...Et puis mes amies. Un espèce de club. Depuis la primaire, c'est un peu l'élite. Pas ceux qui ont les meilleurs résultats, mais les plus in. Ca ne m'enchante pas d'ailleurs. Je suis...ce qu'ils appellent populaire. Je sais très bien que la plupart des gens à qui je dis bonjour chaque matin, à qui je réponds "oh là là !" sans vraiment écouter tout ce qu'ils me racontent, tous ces gens ne m'aiment pas vraiment. Ils ne me connaissent pas. Ils ne savent pas que dès que je suis seule, je délaisse leurs musique ringarde pour du bon metal. Ca ils ne le sauront jamais, parce que le metal..."des mecs avec des cheveux longs et sales qui gueulent". Tu parles. Mais je continuais comme ça. La Madison de façade et la vraie cachée derrière. La vraie, celle qui l'aimait vraiment, Phoenix. C'est vrai que je l'aimais. Je l'ai rencontré quelques mois avant...l'accident de Maman. Pour lui j'en ai fait des choses. Pas toujours très bien d'ailleurs. Mais je l'ai fait parce qu'au delà du couple parfait envié et tout, je savais qu'il n'y avait pas que moi, je savais qu'il allait voir ailleurs aussi, alors j'essayais d'être parfaite. Pour qu'il n'ait plus besoin d'aller voir ailleurs. Ce qui l'a décidé, du moins temporairement, c'est la mort de Maman. J'étais effondrée, c'est normal quand on a tout juste 19 ans. On a encore besoin de sa maman. On a toujours besoin de sa maman. Et il était là pour moi, il me consolait. J'étais déjà enceinte à ce moment là. Je ne le savais pas encore, voila tout. J'ai essayé de cacher ma grossesse, mais Ashley me connait bien elle avait vu que quelque chose avait changé. Alors j'ai dû le lui avouer. Elle a gardé mon secret pour elle, elle m'a aidée à prendre mon propre studio. Maintenant je le paye seule, mais au départ elle m'aidait un peu. Et puis là...j'ai annoncé la nouvelle à Phoenix. Il avait l'air heureux, il m'a dit qu'il fallait garder ce bébé, il a été rassurant. De toute façon il était déjà trop tard pour avorter. Et puis il m'a dit qu'il avait une course à faire, un truc à régler. Qu'il serait absent trois jours, au maximum. Qu'il allait revenir, qu'il m'aimait. Ce qu'il n'a pas dit, c'est que quand il est rentré chez lui après, il n'a pas pris des affaires pour trois jours, non, il a tout pris et il est parti. Il n'a pas dit que ses belles paroles étaient hypocrites, il n'a pas dit qu'il fuyait comme le lâche qu'il était. J'ai voulu mourir. Plusieurs fois, j'ai été jusqu'à appuyer la lame dans ma chair. Mais je me rappelais que me tuer, c'était tuer mon enfant. Alors j'arrêtais, je posais tout, je sortais de la salle de bain, et je recommençais le lendemain soir. Et puis...Sunny est arrivée. Ma petite fille est née. Souffrance atroce. Mais tellement de joie, tellement, tellement de joie quand j'ai vu ses petites mains, se refermer sur mon doigt, ses grands yeux bleus me fixer. Sunny, parce que c'était mon rayon de soleil. Et là...le couperet est tombé. La faire adopter. Bien sûr. Je ne pourrais jamais m'en occuper seule, conjuguer mes études, et son bien-être. Comment avais-je pu y penser une seule seconde ? Une gentille famille pour Sunny...Un coupe marié, une grande maison, un beau jardin et une piscine. La vie rêvée d'une petite fille l'attendait...Et que saurait-elle de moi ? Moi, qui l'avait portée ? Moi, qui l'aimait plus que tout ? Moi, moi, moi...les humains ont égoïstes. Et j'en suis un beau spécimen. J'avais une semaine, sept petits jours pour me rétracter, retourner chercher Sunny, l'arracher à sa vie de princesse et à ses parents parfaits. Et c'est ce que j'ai fait. J'ai pris sur mes économies, je suis allée faire une razzia au rayon bébés, je lui ai aménagée une jolie petite chambre dans la pièce à côté de la salle de bains qui me servait de bureau. C'était petit mais on serait bien toutes les deux. Sunny était...mon secret. Je ne pourrais pas la garder indéfiniment cachée aux yeux de tous, mais tant que je pouvais le faire...Parce que c'était mon enfant. La chair de ma chair. Le sang de mon sang. Et elle avait le droit d'avoir une vraie maman.

On cache tous un secret.

S.E.C.R.E.T. :
Phoenix. Ca pour l'aimer, je l'aimais celui-là. J'aurais fait n'importe quoi pour lui. J'AI fait n'importe quoi pour lui. Je l'ai soutenu dès qu'il en avait besoin, j'ai même menti à des personnes qui m'étaient chères et à des personnes qui pouvaient me causer de gros, de très gros ennuis. J'ai pris pour argent comptant tout ce qu'il pouvait me dire. Je l'aimais quoi. Je pensais qu'il serait toujours là. Toujours. Et puis...pfuit. Au moment où j'ai eu besoin de lui, dès le moment où j'ai su qu'une nouvelle vie grandissait en moi, le fruit de mon amour pour lui, sa descendance et la mienne réunies en mon corps...Plus de Phoenix. J'ai un truc à faire, bébé, je reviens vite...il est jamais revenu. Il m'a larguée sans avoir le courage de me le dire, sans avoir le courage d'affronter la vie avec moi. Et je me suis retrouvée là, toute seule. Non. Nous nous sommes retrouvées là, toutes seules, notre enfant et moi. Et je l'ai gardé ce bébé. Je l'ai gardé tout court, mais je l'ai gardé pour moi aussi. Du moins j'ai essayé. Mais ma soeur me connaît trop bien. Elle a fini par se rendre compte...mais il était trop tard. Pour mettre fin aux jours de cette nouvelle vie. Et elle est arrivée. Ma petite fille. Mon rayon de soleil. Sunny. Et là...il a fallu...la faire adopter. J'avais mon propre studio quelques semaines avant sa naissance et j'y suis rentrée, seule. Désespérément seule. Sans la chair de ma chair. Alors j'ai commis une chose qui doit rester secrète. Je suis revenue sur ma décision. Je suis retournée chercher ma fille. Je ne pourrais pas la cacher indéfiniment, mais moins les gens sauront que Sunny est avec moi, mieux ce sera.

Toi derrière l'écran.

© CECILE362

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